Le Jouet de l’envie en étendard, brandi à la face des grincheux qui trouveront bien à y redire, Leønie est « au commencement d’une belle aventure… »
Une mise en lumière de titres rares, d’artistes méconnus que l’on écoute en toute quiétude sur notre petit pick-up... Un petit album agréable et sans prétention.
Atmosphères sombres et mélodiques qui revêtent, malgré tout, des atours très classiques aussi bien dans le fond que dans la forme...
De nappes de guitares en traitements sur son ordinateur portable, celui-ci crée des paysages mystérieux qui évoluent lentement de manière presque ésotérique.
Souvent improvisés, explosifs ou en ébullition permanente, les morceaux n’en gardent pas moins une part de romantisme. Un échange intense et riche en émotions !
Post-kraftwerkien tenté par les musiques noires, ce Pleasure Pressure Point permet à Mason de voir l’avenir de manière un peu plus radieuse, en tout cas nous lui souhaitons.
Nicola Ratti développe un univers apaisé, fait de nuances, d’émotions et de contre-jours que l’on a plaisir à découvrir en toute quiétude.
Jardins magiques, zens, bulles de lumière qui flottent à la rencontre du visiteur, les microcosmes apaisés de la japonaise sont une respiration dans nos quotidiens chaotiques et cacophoniques.
Bribes de pop, harmonies vocales par touches colorées, arrangements et bricolages élaborent un univers personnel, un album intelligent et… attachant.
Les We Are Terrorists balancent avec Dont Panic un ep jouissif, bourré de saturations et de délires drogués. Envie de sauter partout détectée...
Rythmiques ultra-présentes, parasitages bruitistes, chant criard, fantaisies en tout genre, Travel Now Journey Infinitely demande un véritable esprit d’ouverture...
Clairement moins influencé par les musiques du monde, le contrebassiste s’offre un nouveau départ où mélodie et improvisation reviennent à l’essence même du jazz...
Chansons folk polymorphes, au groove souvent nonchalant et sensuel, sur lesquelles Spleen aime à jouer avec sa voix, multiplier les timbres...
Godard réunit deux univers et offre de nouvelles perspectives, des couleurs inhabituelles dans des compositions fluides. Archangelica se révèle un album intrigant.
Un rock instrumental mouvementé et hypnotique qui tire du côté du post-rock, du math-rock, armé de guitares qui tricotent, dans des mélodies chargées d’émotions et de mélancolie.
Une saine collaboration faite de boucles et d’ondes, de variations électroniques, des résonances artificielles qui pourtant aura sens dans l’oreille de l’auditeur curieux.
2008 semble être du meilleur effet sur ceux qui plongeaient, il y a quinze ans, dans les joies de l'électro et s’il n’est plus vraiment un Kid, Loco a définitivement de quoi faire la leçon !
Les heures de raison sont de ces disques tranquilles que l’on écoute l’été, un peu en retrait du monde, peut-être un après-midi dans le hamac après un déjeuner entre amis...
On oublie les écarts ragga, les vocaux féminins pas toujours bienvenus, pour retrouver le plaisir brut de cette voix qui racle comme celle d’un cancéreux...
Si ce songwriting paraît relativement conventionnel, la sérénité qui se dégage d'American Mystic est saisissante et le rend des plus attachants...
Quatre pièces pour presque soixante-dix minutes d’errances, de guitares sous effets, de nappes synthétiques et de batteries fonctionnant au ralenti, lourdes et massives...
Un désert sur lequel souffle un vent chaud, calme et métallique ; nappe planant comme un ciel trop bas, nuage stagnant ; une menace étrangement perceptible...
Tel un peintre abstrait celui-ci influe des touches de couleurs nuancées, estompant d’autres images évocatrices. « Les mélodies, d’abord dissimulées, se révèlent progressivement »
Sans atteindre l’ampleur d’un Mogwai ou de Godspeed You! Black Emperor, The Winchester Club, fait poindre une lueur, au travers de la grisaille britannique…