Reprise de poids #57 : au Soleil Levant
Musique / Article - écrit par nazonfly, le 30/03/2012
Les voies de l'internet étant tout aussi impénétrables que celles de Dieu (encore que pour Dieu je n'ai pas de certitude pour reprendre un certain chercheur), nous sommes tombés sur quelques reprises de Claude François (qui sans doute feront l'objet d'une prochaine édition des reprises de poids) dont une était en japonais. Et là, l'illumination, y a-t-il des reprises japonaises de chansons françaises ? Oui. Beaucoup. Énormément. À la folie. On pourrait même tenir plusieurs numéros avec les pépites du net. D'ailleurs il y a eu un Tribute to Cloclo : Made in Japan mais on va reléguer l'affreux bonhomme pour un autre passage. Petit détour donc par le Pays du Soleil Levant (et merci à tous les forums qui ont contribué, sans le savoir, de près ou de loin à ce numéro).
Commençons donc par un des hymnes principaux de notre beau pays, l'Hymne à l'amour d'Édith Piaf. En japonais, c'est Sophia qui s'y colle.
C'est dépaysant mais ce n'est certainement pas le titre le pire.
De la même façon, Tomuya rend hommage à Gainsbourg avec un morceau somme toute relativement proche de l'original, Le poinçonneur des lilas.
Tomuya qu'on retrouve avec Lio sur Direct 8 pour chanter Les Champs Élysées.
On commence dans le bizarre avec Akiko Okuda qui chante L'aigle noir et bat des ailes (mais la chanson est presque aussi belle que l'originale). D'ailleurs elle reprend vraiment beaucoup de titres français : suffit de taper son nom sur Youtube.
Plus étrange est sans doute la version de Joe le taxi par Hanayo : des gros beats electro qui servent de support à un très beau yaourt japonais.
Bon des fois yen a qui trichent. Qui oserait aujourd'hui imaginer M. Pokora chanter en japonais ? (qui a dit qu'il avait déjà du mal en français, zêtes méchants).
Mais la plus étrange est une certaine Baguette Bardot (sisi, ça ne s'invente pas) qui, avec ses mains en forme de baguette de pain (WTF?) chante La madrague.
Prochainement on vous parlera des reprises japonaises de Claude François et là il y a du TRÈS lourd (ça c'est du teaser).
PS : vignette d'illustration tirée du Flickr de Marc Veraart