

En s'affranchissant de l'influence de ses maîtres et grâce au soutien d'une formation remarquable, Stephan Oliva parvient à séduire sans esbroufe, en frappant juste.

Stephan Micus puise dans la culture mondiale, parfois des éléments pour créer une réflexion sur ce que nous sommes, ce que nous étions et où nous allons.





Cette osmose, entre le musicien, ses compagnons et l'auditeur, nous fera regretter simplement une chose... que cette expérience n'ait pas été enregistrée avant !

Craig Taborn réalise avec Junk Magic un coup de maître et un coup de frais dans les réalisations qui lient électronique et jazz.

Découverte d'une musique fougueuse et un peu sauvage mais qui demande la peine de s'y attarder pour l'apprivoiser.

Si nous ne sommes pas encore tout à fait proches de la magie, nous n'en sommes vraiment pas très loin.

Sous la forme trompette/basse/batterie, Avishai Cohen évolue avec la liberté d'un Don Cherry de la première époque, mais avec une personnalité bien à lui.

Edouard Ferlet fait honneur à son instrument et réalise un album intelligent et excitant !

Avec ce nouvel album, Lilliput Orkestra réalise un exercice de plaisir, celui de séduire tout en innovant, varié et pourtant cohérent.

Entre déflagrations électriques et respirations acoustiques, Big Satan s'attache à pénétrer notre subconscient et nous persuade de le suivre sur les chemins sinueux et accidentés de la perdition.

Le trio de Stefan Orins réalise un album des plus cohérents, affirmant son caractère par rapport à la scène française, comme héritier d'une tradition pourtant ancrée ailleurs.

En toute sérénité, loin du chaos des villes, Ivo Sedláček se balade à travers des contrées où chacun aura plaisir à méditer, de l'Inde à la Chine, entre hindouisme et bouddhisme.


Tord Gustavsen poursuit un travail sur la transparence, les volumes, la suggestion. Des ballades qui, dans la lenteur, font vibrer les émotions les plus intimes.

Avec ce nouvel album, Achim Kaufmann confirme sans aucun doute sa place à l'avant-garde du jazz européen.

Gulag Orkestar vous entraîne dans un folklore des pays de l'Est plus ou moins fantasmé, festif et improbable. Difficile de résister à ce petit ouvrage débordant d'enthousiasme.


Entre musique écrite et improvisations, Alban Darche propose un album où les différents intervenants tirent tous, en douceur, la couette de leur côté...

Winand impressionne par sa maîtrise de l'instrument "voix", jouant des onomatopées avec une facilité, une aisance déconcertante.

Toute aventure de John Zorn n'est pas sans risque, mais il est évident que le jeu en vaut la chandelle tant l'excitation qui se dégage de l'écoute de ce disque est essentielle.