Luigi Boccherini trouve à titre posthume, des interprètes dignes qui laissent s'épanouir pleinement son oeuvre à la fois dense et délicate...
Si ce "Best-of" n'apportera rien de nouveau à ceux qui suivent la carrière de Natalie Dessay depuis ses débuts, il permet néanmoins d'avoir une bonne vue d'ensemble sur une carrière riche, construite à force de travail et de modestie.
Eötvös décompose ses souvenirs pour les faire muter au travers d'un langage propre, faits de lambeaux de jazz, de sons et de paroles créant un monde entre deux sommeils...
Comme un jardin zen mis en musique, l'oeuvre d'Arvo Pärt traduit cette sérénité lumineuse qui dort dans le coeur du sage.
Si ces déclinaisons sont impeccables, on espère pouvoir connaître le grand frisson la prochaine fois... car sans aucun doute, il y en aura une !
S'ils poursuivent leur travail de déconstruction et de mutation du jazz (souvent free) vers le hip-hop, le spoken-word, l'électronique, celui-ci s'est non seulement durcit vers le rock mais la méthode a également changé.
Introspection à travers des créations tortueuses, improvisées ou préméditées, qui rappellent en permanence le parcours tentaculaire de Dupont et sa grosse compagne...
On se retrouve dans une forêt vierge en compagnie d'un Michael Nyman de triste humeur ou d'un Wojciech Kilar en pleine période Dracula.
Avishai Cohen poursuit sa recherche d'élargissement de sa musique aux influences méditerranéennes dans un désir de réconciliation. Mais à vouloir trop en faire, il finit par se disperser...
Une musique fraîche, vibrante et stimulante où le traitement du son est primordial. Il est alors sans doute préférable d'écouter cette oeuvre au casque pour en tirer toutes les subtilités.
Le Budapest Jazz Orchestra démontre de manière magistrale que la Hongrie n'a rien à envier aux américains en matière de Big Band !
Une réelle qualité de son mais on aurait pu sans aucun doute se contenter d'un envoûtant EP... Dommage !
Les atmosphères sont toutes en fluidité, et laisse l'imaginaire évoluer en toute délectation. Jóhann Jóhannsson atteint tout simplement la perfection.