Jean-Louis Aubert - Concert au Zénith de Nantes 12/07/2006

/ Compte-rendu de concert - écrit par juro, le 12/12/2006

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Tout nouveau, tout beau. L'immense Zénith nantais ouvrait ses portes pour sa première affiche française : Jean-Louis Aubert. Et pour un début, il fut plus que
réussi avec un concert étalé sur une durée de trois heures (première partie comprise). L'acoustique laissait transporter à merveille le son pour une vision tout à fait admirable d'une scène gigantesque. Regorgeant de surprises et d'effets mettant le public à contribution, une osmose s'est créée. Jusqu'au début de la nuit...

L'ouverture du concert par les locaux de Smooth se montrait à la hauteur de l'événement et même si le public venu accueillir Jean-Louis Aubert ne semblait pas féru de la musique électronique teintée de rythmes de sons de la blacksploitation, il parvenait à s'enflammer sur Son of the seventies. L'enthousiasme du trio parvenait à décocher quelques applaudissements et clappements de main parmi l'assistance sans pour autant déclencher la même ferveur que lors de leurs concerts parisiens. Quelques minutes plus tard, ils laissaient la place à l'affiche tant attendue par des nantais en effervescence dès son arrivée sur la scène au pas de course. Jean-Louis Aubert, chaleureux comme à son habitude, entamait deux titres ponctués de salutations polies au public avant d'entamer Argent trop cher qui lançait véritablement le concert. A l'instar de son DVD live, l'artiste enchaînait les succès de son répertoire personnel et ceux de Téléphone pour tenir tout du long son public en haleine.

Bien rôdé et avec beaucoup de métier, le show se montra à la hauteur avec une improvisation sur Locataire pour laisser les membres du groupe faire un solo de présentation. Et même lorsque le concert tourne à la parodie avec le batteur
Richard Kolinka improvisé chanteur pour un titre exécrable, on préfère en rire tant les artistes prennent du plaisir sur scène. Mais surtout qu'il est partagé et transmis au public. La bombe humaine toujours aussi énergique, un Glissons tendre, Ailleurs prend une dimension sentimentale avec l'éclairage, Un autre monde et ses paroles universelles parlent à ce public de tout âge, un hommage à Barbara... Et les « surprises » programmées arrivent enfin avec l'apparition de Cali pour un mini concert de quelques titres anglophones plus braillés que chantés dont One love de U2 et Losing my religion de REM, sans compter Fleur de ma ville avec un passage sur Satisfaction des Stones de l'ancienne formation de la tête d'affiche... Et des retours encore et encore... pour finir sur Ca (c'est vraiment toi)... et revenir seul pour Voilà c'est fini. Titre prémonitoire qui ne voulait justement pas en finir tellement Aubert joua jusqu'au bout avec le public.

Les esprits chamboulés par ce délire généreux qui voulait se prolonger. L'Idéal Tour de Jean-Louis Aubert comptait bien marquer les esprits à travers cette escapade nantaise en promettant à la salle de longues soirées à l'identique de celle-ci. On n'en doute pas...


Un grand merci à Vomito pour son accueil nantais :-)