7/10The Strokes - Room on Fire

/ Critique - écrit par Vincent.L, le 12/11/2003
Notre verdict : 7/10 - New York On Fire (Fiche technique)

Après Is This It? , en 2001, très apprécié par la critique et le public, The Strokes reviennent en 2003 avec un second album, Room On Fire, dans la pure lignée du premier.

La recette donc est la même et fonctionne comme la première fois. On retrouve encore un Rock tantôt bruyant tantôt plus soft, des riffs de guitares accrocheurs, une voix filtrée et distortionnée pour faire sale, des rythmes entraînants et des basses rapides.

L'ensemble ne dure que 33 minutes, mais cela n'est pas trop gênant car si l'on aime le genre des Strokes, on aime tout l'album.
Certains titres se démarquent dans l'ensemble, comme Automatic Stop avec son tempo plus lent et ses mélodies sympathiques à la guitare, 12-51 avec ses sons Bubble que l'on ne sait pas trop attribuer à des guitares ou à un clavier, You Talk Way Too Much avec son rythme très régulier et sa basse très 80's, le magnifique The End Has No End avec ses pont vers le refrain et ses refrains absolument géniaux avec un son de guitare Bubble littéralement hallucinant, I Can't Win parfaite chanson Rock très entraînante avec le chant long du chanteur.
Le reste de l'album est sympathique mais est plus dans le genre de ce que le groupe a déjà fait sur le premier album. Whatever Happened est parfait dans son genre Rock bruyant avec des guitares saturées jouissives et un chant très nerveux, Reptilia charme aussi avec son riff évident et les quasi-hurlements du chanteur, Between Love And Hate donne une impression de Reggae au couplet et nous entraîne dans son refrain avec un chant où la note dure un peu plus qu'à l'accoutumée, Meet Me In The Bathroom séduit avec ses guitares enjouées, The Way It Is est impressionnant dans sa montée progressive dans la puissance Rock.

Bref, Room On Fire c'est un peu Is This It? 2, à la différence que sur certains titres, le groupe à su trouver de nouveaux sons avec leurs guitares qui donnent un plus agréable non négligeable.
The Strokes nous livre avec cet album un opus quasi identique au premier mais qui est aussi efficace, aussi Rock et aussi entraînant. La seule ombre au tableau est que comme sur le premier album, les titres sont très rapidement lassants et du fait de leur relative ressemblance, ne s'écoutent pas très bien à la suite les uns des autres.

Le troisième album des Strokes risque de décevoir si le groupe ne change pas un peu de style. Il serait pourtant si agréable d'explorer dans le talent mélodique du groupe et d'arrêter de systématiquement vouloir vivre à une autre époque en gueulant à plus ou moins bon escient.

The Strokes, avec des groupes comme Interpol ou The White Stripes, nous montre que New York est bel et bien la capitale du Rock qui se plait à vivre 20 ou 30 ans dans le passé.


LISTE DE TITRES

01. Whatever Happened
02. Reptilia
03. Automatic Stop
04. 12-51
05. You Talk Way Too Much
06. Between Love And Hate
07. Meet Me In The Bathroom
08. Under Control
09. The End Has No End
10. The Way It Is
11. I Can't Win