Alexis HK à l'Olympia (06/12/2010)

/ Actualité - écrit par athanagor, le 07/12/2010

"Qui aurait cru que cela se terminerait comme ça, à l'Olympia, un soir de Saint-Nicolas..."

Voilà les mots de l'heureux homme qui, terminant sa tournée dans cette salle mythique, offre à la horde de supporters venus l'acclamer, un show de presque deux heures, cerclé d'une scénographie simple mais amusante, où sa diction tranchante et sèche, au service d'une verve délirante, s'exprimera alternativement en chanson et en monologue.

Rendant hommage à cette salle où les spectateurs sont assis (ce qui est assez déroutant pour un concert), Alexis HK et son trio de musiciens tiennent la scène avec talent, comme à la maison, avec une aisance et un naturel touchants.

Ouvrant le show tout naturellement avec Les affranchis et HK vu de haut
HK vu de haut
La fille du fossoyeur, il ne s'arrêtera pourtant pas à son dernier album, puisque Mitch viendra fermer le trio de tête. Il ne s'arrêtera d'ailleurs pas à sa propre production. Ainsi à la faveur de ce qu'il appellera un blind-test, il reprendra un peu plus tard J'passe pour une cravane de Bashung et un très beau Là-bas (quoiqu'un peu modifié) de Noir Désir.

Bien sûr, l'essentiel du concert est réservée aux morceaux de Les affranchis, tant et si bien que Renan Luce viendra même honorer son featuring sur Thanks for the add, allant même jusqu'à autoriser son guitariste, Thierry Garcia, à accompagner Alexis en solo sur Le temps de finir la bouteille.

Et en fait de musiciens, il faut dire que le client fut gâté. HK d'abord s'avère être un assez habile guitariste, devant lesquel Simon Mary (bassiste) et Hibu Corbel (batterie) n'ont pas à rougir. Mais on ne cessera d'être émerveillé par Matthieu Ballet qui officie avec énormément d'aisance au clavier, à l'accordéon, au thérémine, à l'harmonica, et à une étonnante cithare à touches, à mi-chemin entre la harpe et l'accordéon.

18 chansons pour un excellent concert, se terminant sur des medleys improbables, dont il faudra aller se rendre compte par soi-même quand le grand garçon repartira sur les routes.