Ellis-Bextor (Sophie) - Trip The Light Fantastic

Sophie Ellis-Bextor revient avec un nouvel album qui n'atteint pas encore la qualité du premier mais qui est plutôt plaisant dans son genre...

La carrière de Sophie Ellis-Bextor, alias « SEB », semble avoir débuté et s’être arrêté avec Murder On The Dance Floor pour le grand public. Pourtant, la grande brune svelte à l’allure d’Audrey Hepburn continue sa carrière avec des albums se succédant comme des perles autour d’un collier. Trip The Light Fantastic en est sa nouvelle mouture. Sa pop dansante incarné par son personnage haut en couleurs retrouve les contours des éléments qui ont fait sa gloire.

Sophie Ellis-Bextor Le retour aux affaires de l’anglaise est en parti dû à deux membres de B 52 mais elle garde l’empreinte qu’elle avait déjà apposée sur ses opus précédents, à savoir sa belle voix claire et distincte sur des rythmes pop dansantes avec un beat permanent. Revenant aux bonnes recettes du succès avec ce nouvel album, Sophie Ellis-Bextor nous livre un disque dans le même ton sans pour autant trouver le tube qui lui permette de revenir au premier plan. Entre pop et rock, Catch You ouvre l’album avec des beats dans tous les sens. L’exemple est frappant et demeure la ligne directrice de l’album : créer des titres faciles à suivre au niveau de la mélodie en attendant que l’interprète trouve la juste cadence.

A ce propos, la qualité de l’interprétation est plutôt bonne, Sophie Ellis-Bextor n’en fait pas trop, ouvrant dans la juste mesure des choses son répertoire. Elle possède une voix aisément devinable qu’elle confond parfois dans ses beats avec réussite (Me and My Imagination) ou beaucoup plus lourdement (New York City Lights, If I Can’t Dance…). Plus rock Today The Sun’s On Us ouvre d’autres opportunités à la belle à l’aise aussi sur ce registre, plus dansant If You Go et Only One la confirme dans son talent d’interprète pop.

Sophie Ellis-Bextor parvient à trouver le juste milieu avec sa pop dansante entre son chant et ses rythmes simples. Même si parfois l’opus n’évite pas l’écueil de la facilité avec des rythmes bêtifiants et surjoués, l’interprète s’en sort bien. Les dance floor n’ont qu’à bien se tenir car « SEB » c’est bien !