Ben Howard - Every kingdom
Musique / Critique - écrit par sdark, le 29/02/2012 (Tags : howard kingdom every album livraison that with
En marge de la vague « Brit-pop-rock » qui inonde nos radios et disquaires depuis quelques années, nous arrive du Devon, un jeune auteur-compositeur-interprète de vingt-quatre ans, distillant des chansons folk-rock à la fraicheur bienvenue. En effet, Ben Howard se distingue de tous ces groupes d’Outre-Manche (The Libertines, Arctic Monkeys, The Servant, The Fratellis, ….), qui au fond se ressemblent tous plus ou moins, en nous proposant une musique rafraîchissante, mélodique, planante. Ça nous change un peu de tous ces groupes de jeunes anglo-saxons qui se la jouent rock-stars et se prennent pour des rebelles sous prétexte qu’ils ont une guitare à la main et la clope au bec.
Ben l’oncle folk
Ben Howard, lui, a la dégaine du gars qui, au sein d’un groupe d’ami(e)s, gratte
Ben à la fraîcheune six cordes, sur la plage, autour d’un feu. Le p’tit gars gentil, au look surfeur, qui ne se prend pas la tête et sur lequel toutes les filles de la bande jettent un regard amoureux. Le mec chiant quoi. Mais néanmoins bourré de talent. Après un premier E.P., These waters, sorti en 2009, son premier album nous est arrivé en octobre dernier. Sur Every kingdom, l’artiste à l’allure de beau-gosse californien nous emmène en voyage. Tantôt dans les nuages, tantôt au fond des océans (voir la pochette de l’album), dans un monde où règnent le calme, la zénitude, la sérénité. L’album s’ouvre avec Old Pine, chanson qui résume à elle seule l’univers dans le lequel on va baigner durant l’écoute de ce disque. À savoir, une ambiance néo-folk-rock absolument envoûtante. S’ensuit alors une succession de titres au rythme enjoué, à la mélodie aérienne, tels Diamonds ou encore The Wolves, premier single de l’album, ou alors des chansons plus calmes, à la limite de la mélancolie, comme Black Flies, Promise ou Gracious. Le jeu de guitare est intéressant. Il se rapproche de ce que fait Xavier Rudd, le côté roots et le didgeridoo en moins. Voilà, la musique de Ben Howard, c’est un mix entre Jack Johnson et, hélas, ce que nous propose désormais John Butler. Parfois très poétique mais d’autres fois trop commercial, un peu trop taillé pour la radio, comme sur Keep your head up, second single, où on se croirait dans le monde des Bisounours (ou des
Définitivement folkTélétubbies, pour les plus jeunes). Alors dans l’ensemble, il est vrai que tout ça peut sembler un rien gentillet, certains iront même jusqu’à dire que c’est de la musique de jeunes filles en fleur, du pseudo-James Blunt. Néanmoins, par le temps qui courent, il peut s’avérer salutaire de se mettre dans la tête une musique permettant de s’évader de ce monde de fous. D’apporter un peu de légèreté, d’optimisme à nos vies. Une bouffée d’air pur. C’est ce que l’on ressent après l’écoute de cet album. On a envie de prendre les gens dans ses bras, de courir après les papillons à la campagne, de parler aux oiseaux,……..Bon je vais m’arrêter là.
À noter qu’il existe deux versions du disque. Une normale et une en édition limitée comprenant un cd et un dvd bonus avec clips, démo, répèt, live…., de quoi assouvir la faim des amateurs d’objets « collectors ».
Ben Howard - Every kingdom
01 – Old Pine
02 – Diamonds
03 – The Wolves
04 – Everything
05 – Only love
06 – The Fear
07 – Keep your head up
08 – Black Flies
09 – Gracious
10 – Promise
11 – Every kingdom
Cd bonus:
01 – These Waters
02 – Empty Corridors (live)
03 – Under the same sun
04 – Bones
05 – I will be blessed
06 – Move like you want (live)
Dvd bonus:
01 – Old Pine (video)
02 – The Wolves (video)
03 – Keep your head up (video)
04 – The Wolves (Woodland sessions)
05 – Old Pine (Woodland sessions)
06 – Everything (Woodland sessions)
07 – Highland drifting (Behind the scenes)
08 – Making the cover (Behind the scenes)
09 – The Barn (Behind the scenes)
En écoute, Old pine