The Workhouse - Interview

/ Interview - écrit par Vincent.L, le 28/10/2007

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Proche musicalement de Explosions in the sky, Mogwai ou encore Slowdive, The Workhouse donne une de ses premières interviews pour la France, pays qu'il compte venir séduire.

The Workhouse est groupe anglais de post-rock composé de quatre membres. A ce jour, il a signé deux albums rayonnants et épiques : The End of the Pier en 2003 et Flyover en 2006. Proche musicalement de Explosions in the sky, Mogwai ou encore Slowdive, le groupe donne une de ses premières interviews pour la France, pays qu'il compte venir séduire. Entretien avec le batteur Peter Lazell. Première sur Krinein : l'entretien est disponible en traduction française et en VO.  


L'interview en Français

Un seul conseil : écoutez leur musique
Un seul conseil : écoutez leur musique
Krinein : The Workhouse n'est pas très connu en France. Pouvez-vous definir votre style ?
Peter Lazell
 : C'est dommage que nous ne soyons pas plus connus en France. Nous travaillons pour que cette situation change. Récemment, on nous a proposé des concerts sur Paris.
Notre style a été comparé a du shogazing qui rencontrerait du post-rock. Mais ce que j'aime bien, c'est ce son atmosphérique de guitare avec des crochets qui peut te soulever et te jeter à terre en même temps.

K. : Quelles sont les influences musicales majeures du groupe ? Quels sont les groupes actuels qui vous inspirent ? 
P. L. : Pour les influences majeures, c'est Joy Division, The Chameleons, Kitchens of Distinction, The Smiths ou encore The Cure. Récemment, c'est les nouveaux groupes tells que The National et Editors qui peuvent être cités.

K. : Est-ce que le nom "The Workhouse" signifie quelque chose de special pour vous ?
P. L. :  Lorsque l'on s'est réunit pour la première fois, beaucoup de musiques étaient sombres. Le nom convenait alors parfaitement. Il est resté. Aujourd'hui, nous espérons que la musique est plus réjouissante. Les gens n'attendent pas de nous que l'on joue le genre de musique que nous faisons en s'attachant au nom donc c'est bon de perturber les attentes du public. Quoi qu'il en soit, il est bon de rappeler aux gens que le « foyer de travail » a constitué la plus grande exploitation du travail des démunis et que nous ne devons pas retourner vers ça.

K. :  Peux-tu présenter les membres du groupe ?
P. L. :  Mark Baker (guitare, basse),  Andy Dakeyen (guitare, basse), Peter Lazell (batterie), Chris Taylor  (basse, guitare and chants). Nous composons tous et échangeons des idées pour les titres.

K. : Comment est reçue votre musique à Oxford ? En Angleterre ? Dans le reste du monde ?  
P. L. : Oxford a toujours été un super endroit où nous adorons jouer. Londres commence à nous apprécier un peu plus. Nous avons commencé à jouer en dehors de Londres plus souvent et pour l'instant, ça se passe plutôt bien. Nous avons joué en Allemagne l'an dernier, chose que nous avons particulièrement apprécié. Nous commençons à avoir des gens qui viennent nous demander de jouer en France, en Italie, au Japon et aux Etats-Unis. Nous espérons qu'avec ça nous commençons à faire plus de concerts.

K. : Flyover, le deuxième album, est plus chanté que le premier (pouvant rappeler Editors ou Interpol). Est-ce une voie que le groupe veut continuer à suivre sur le troisième album ?
P. L. : Depuis dix ans que nous sommes ensemble, nous avons toujours utilisé des chants lorsque nous trouvions que ça convenait à une chanson. Ce qu'il s'est passé, c'est que récemment les chants se sont accommodés à plus de chansons. Nous ne voulons pas que les chansons instrumentales soient ennuyeuses. Elles ont besoin d'avoir un but, sinon les gens raccrochent. Personnellement, je deteste les chansons de 15 minutes qui ne vont nul part. Sinon, notre chant a été comparé à Joy Division, ce qui est un fantastique compliment. Nous aimons Editors et Interpol mais nous pensons offrir quelque chose de différent.

K. : Où en êtes-vous dans l'écriture du troisième album ? Avez-vous un nom ? 
P. L. : Nous avons une séduisante poignée de nouvelles chansons qui sont bien reçues par nos fans. Je pense que l'an prochain nous pourrons déterminer ce qui est assez bon pour être enregistré. Nous n'avons pas encore de titre.

K. : Prévoyez-vous de trouver un distributeur en France et dans d'autres pays européens ?
P. L. : Ca serait bien de trouver un débouché en France et à l'étranger. Pour l'instant, il est difficile d'être choisi mais je sens que les gens nous écoutent de plus en plus. Et, avec le pouvoir de My Space, nous diffusons enfin notre musique dans le monde entier.


L'interview en VO

Krinein : The Workhouse is not very well known in France, could you define your style ?  
Peter Lazell
 : It's a shame we haven't been well known in France, but we're working on changing that and have recently been offered gigs in Paris. Our style has been compared to shogazing meeting post rock, but it's that atmospheric guitar sound with hooks that can lift you and drop you at the same time that I like.

K. : What are the most important musical influences for the band ? What are the contemporary bands that inspire you ? 
P. L. : Joy Division, The Chameleons, Kitchens of Distinction, The Smiths and The Cure.  New bands like The National and Editors are also worth mentioning.

K. : Does the name The Workhouse mean something specific for the band ?
P. L. :  When we first formed a lot of music was doom laden and the name fitted perfectly. The name has stuck since then although we hope the music is more uplifting these days. People don't expect us to play the kind of music we do based on the name so it is good to undercut people's expectations. Anyway it's good to remind people that the workhouse was the most deprived exploitation of working people ever and we must not go back to that.

K. :  Can you introduce the members of the band ?
P. L.
 :  Mark Baker (guitar, bass),  Andy Dakeyen (guitar, bass), Peter Lazell (drums), Chris Taylor  (bass, guitar and vocals). We all compose and all share ideas for titles. 

K. : How is received your music in Oxford ? In England ? In the rest of the world ?  
P. L. : Oxford has always been a great place for us and we love playing there, London is starting to appreciate us more. We have started playing outside of London more and so for it's been good. We played in Germany last year which we really enjoyed. We are starting to get people from France, Italy, Japan and the USA asking us to come over, which will hopefully be the start or us touring more.

K. : Flyover, the second album, is more sung than the first (it can recall of songs by Editors or Interpol). Is this a path the band wants to expand on the third album ?  
P. L. : Well we have been together for 10 years and we have always used vocals when we are happy that they suite a song. It just so happens that recently they have suited more songs, we don't want out instrumental songs to sound boring, they need to have a purpose or else people will switch off, I personally hate 15 minute instrumental songs that go nowhere. The singing has been compared to Joy Division which is a fantastic complement. We like both Editors and Interpol but we feel like we offer something different.

K. : Where are you in the making of the next album ? Do you have a name for it ? 
P. L. : We have a nice crop of new songs just now and they are being well received by our fans, I think next year we will see what sounds good enough to record. No working title as yet.

K. : Do you plan to find a distributor in France or in other European countries ? 
P. L. : It would be great to find an outlet for France and abroad, it's difficult getting picked up at the moment, but I feel that people are now listening to us more and with the power of My Space we are finally getting our music worldwide.