Scooter - Back to the Heavyweight Jam
Musique / Critique - écrit par Vincent.L, le 18/10/2004 (Tags : edel scooter records titre album back version
1999, Scooter change de sigle et opte pour un nouveau plus sobre et dur. La pochette est dépouillée, simple avec deux couleurs et annonce un changement qui va tout de suite s'entendre.
Après Keyser Soze, une introduction planante avec une reprise d'un morceau de musique classique, le groupe nous propose Watch Out, un titre Trance-Hardcore bien rythmé mais terriblement pauvre avec trois malheureux accords qui tournent dans le vide. Le premier single de ce sixième opus, FasterHarderScooter (même nom qu'un titre du premier album bien que les deux titres n'aient aucun rapport), est sans aucun doute le meilleur titre avec un riff entraînant et une reprise en choeur du refrain. Well Done, Peter, ensuite, fait dans le Hardcore vulgaire et minable où un rythme et une basse basiques composent la quasi-totalité du titre. Fuck The Millenium, dans sa version album, continue dans la Hard-House sans intérêt qui brasse du bruit et des sons pour mauvais Clubs. A noter que la version radio est très différente et bien plus dansante avec sa mélodie hyper joyeuse au refrain. The Revolution, de son côté, rappelle FasterHarderScooter ou Fire avec un riff de guitare saturée sur un beat Techno et se démarque avec un break Electro planant. Psycho fait d'abord dans la Techno-Ambient puis dans l'Eurotrance sans originalité. The Learning Process, comme la plupart des autres titres, donne aussi dans l'Eurotrance calibrée Clubs. Sur I'll Put You On The Guest List, Scooter fait du sous House Of House de Cherry Moon. Sur Main Floor, le groupe fait de l'Acid-Trance avec un rythme violent accrocheur mais avec des sons qui manquent de puissance. Sur Kashmir, on a droit à des sonorités indiennes vulgarisées et ridiculisées par un beat poisseux et un douteux mélange avec des parties Acid. Enfin, No Release nous navre car est une mauvais copie du Orange Theme de Cygnus X (déjà repris de Beethoven).
Avec Back To The Heavyweight Jam, Scooter tombait dans la facilité d'une Hard-House et d'une Eurotrance pour Clubs qui privilégiaient le bruit plutôt que les mélodies.