Raphael - Somnambules

/ Raphael - Somnambules (voir la critique Krinein)

On dirait une nurserie dans les nuages, un orphelinat des airs aux mélopées d’éoliennes écolières. Nous sommes tous un peu orphelins. D’aînés ou rejetons morts-nés . Nous croisons si souvent Peter Pan, qui se retira dans les limbes de l’autisme orphique, aux nostalgies sans âge. Comme la littérature a sa Montagne volante des frères de névés, Montmartre a maintenant son home d’enfants des nues roses, crèche fantôme où errent les Poulbot. De l’autre côté de la Manche, à quelques plumes à vol d’oiseau des jardins enchantés de Kensington, c’est à Portobello que le bien nommé Raphael, héros de cette histoire angélique, Raphael ce garçon qui n’avait plus de tréma, aura finalement invoqué les esprits d’enfance, convoqué les ectoplasmes choraux potaches au tableau noir de ses tables de mixage tournantes…