Christophe Willem - Prismophonic

/ Christophe Willem - Prismophonic (voir la critique Krinein)

La sortie d’un nouvel album de Christophe Willem est toujours un évènement car l’artiste n’a cessé, depuis ses débuts, de brouiller les pistes ! Doué d’un timbre puissant et singulier, il surfe sur tous les genres avec une égale aisance. Iconoclaste décomplexé, il n’obéit qu’à deux règles : prendre des risques et se faire plaisir. Un plaisir largement partagé par le public ( 2 Millions de Disques, 4 NRJ Music Awards, 1 Victoire de la Musique du Public).

Fidèle à une période de gestation qui tourne autour de deux ans, le temps qu’il lui faut pour « porter » ses projets, Christophe Willem annonce la naissance de « Prismophonic ». Mais où a-t-il glané ce titre étrange ? « Il m’a été inspiré par la photo de la pochette », confie-t-il. « De mes mains qui cachent un micro jaillit une lumière blanche, un peu comme un prisme. La déduction était que ce disque était prismophonic, c’est-à-dire qu’il produisait la musique de la lumière ».

Une lumière qui a puisé à plusieurs sources puisque le chanteur a fait appel à de grands noms de la création tels que Steve Anderson pour la production et la réalisation, l’auteur, compositeur, interprête Zaho qui a signé la plupart des textes, l’auteur compositeur Karen Poole (qui a notamment collaboré avec Kylie Minogue et Lily Allen), le groupe Freemasons incontournable de la scène électro, Jeremy Wheatley, une pointure du mixage (Robbie Williams, Pet Shop Boys, Etienne Daho…)… et d’anciens complices comme Olivier Schultheis ou Jean-Pierre Pilot.