Rover - Rover

/ Rover - Rover (voir la critique Krinein)

Timothée Régnier (son nom de scène dit assez son goût pour les vagabondages) a vécu son adolescence sous les hauts cieux de Manhattan et séjourné quelques années à Beyrouth où il s’est frayé bien vite un chemin remarqué au sein de la scène locale, tout en développant son propre matériau. Ajoutez à cela quelques disques en révolution sur la platine familiale, Beach Boys, Beatles, Bowie... les fondamentaux, et leurs héritiers aussi contestés qu’incontestables (qu’on songe à la grâce des premiers Supertramp, Joy Division, Interpol, un pied encore en Angleterre).

Il y a chez ROVER ce mélange d’inquiétude et de rêverie douce-amère, qui donne leur prix aux égratignures du cœur quand elles sont revues à la juste distance du songwriting... ballades et symphonies de poche au lyrisme urgent qui prennent toute leur dimension sur scène.