Hell awaits ! Un compte-rendu du Hellfest 2013 - Introduction

/ Compte-rendu de concert - écrit par Draly, le 15/07/2013

Tags : groupe hellfest metal scene festival album concert

Pour vous, chers krinautes de mon cœur, je suis parti en pèlerinage. Un pèlerinage dans les limbes d’une petite ville nommée Clisson, un pèlerinage… en enfer ! Eh oui ! Je suis maintenant fier de vous présenter pour la première fois sur Krinein un compte rendu (ô combien exhaustif) du Hellfest.

Alors qu’est-ce qu’on dit ?

« Merci tonton Draly ! »

Hum de rien, de rien. Mais avant tout, et pour les non-initiés, le Hellfest quoi qu’est-ce ?

Ben c’est tout simple, le Hellfest, c’est quelques 100 000 entrées cette année pour ce qui se présente comme le plus gros festival français dédié au Metal et à la musique plus ou moins extrême. Et plus explicitement, c’est près de 170 groupes, allant des dinosaures de ZZ Top aux monstres grimés d’Immortal en passant par les délires électro dAtari Teenage Riot, qui se partagent six scènes sur trois jours plus que bien remplis. Le site du festival lui-même s’étale sur 5 hectares et 21 supplémentaires sont alloués au camping. Autant le dire tout de suite, c’est immense ! Et il faut bien ça pour éviter que les différentes scènes se parasitent les unes les autres. On appréciera d’ailleurs qu’un petit espace ait été réservé à la restauration plutôt que de laisser s’éparpiller divers stands de snacks un peu partout sur le site. Il en va de même pour un « Extreme Market » relativement bien rempli en goodies en tous genres.

Attention tout de même, car on a été plutôt nombreux à se faire avoir. En entrant dans le festival, la première chose que l’on aperçoit, ce sont les bars. Il reste un petit quart d’heure avant le premier concert, on décide donc d’aller se prendre une bière (on fait tous comme ça, et si vous me dîtes que vous buvez pas de bière, je vous brûle !). Alors on commande, assez logiquement, et on réalise avec stupeur et tremblements qu’il faut des jetons pour payer… Ouf la banque n’est pas loin ! En revanche ces jetons ne servent qu’EXCLUSIVEMENT à la boisson et ils ne sont pas remboursables. Si vous avez, comme un ami à moi, retiré 100 boules de jetons dès le premier jour pensant les dépenser pour manger et acheter du merch, eh ben vous l’avez dans l’os !

La déco était quant à elle assez sympa avec son aspect occulte et délabré, et avait le bon goût de ne pas trop verser dans la surenchère. On retiendra tout particulièrement les imposants braseros de la buvette et l’arche menant vers le Kingdom of Muscadet (tout est dans le titre).

En ce qui concerne les sanitaires, festival oblige, c’était vaguement dégueu, et les festivaliers (et festivalières d’ailleurs) ont vite opté pour le champ d’à côté. Des douches avaient bien été prévues, mais on devait en compter quoi, une dizaine ? Pour plus de 30 000 entrées uniques par jours ? Bof, bof… D’autant qu’elles étaient hors service dès l’après-midi du premier jour. Au moins le site était largement fourni en poubelles.

Enfin j’imagine que vous n’êtes pas non plus venus pour m’entendre parler des chiottes daubées. Place aux concerts !

Comme je vous l’ai dit, on nous propose six scènes, ou plutôt trois scènes jumelées. Je m’explique : seules trois scènes jouent en même temps pendant que les trois autres se préparent, et on tourne. Ça donne une vraie dynamique au festival car il n’y a quasiment aucun temps mort, les concerts s’enchaînent avec une parfaite fluidité. À chaque scène a volontairement été affecté un sous-genre pour permettre aux festivaliers de s’y retrouver (et éventuellement aller découvrir de nouveaux groupes) plus facilement. On avait :

-        Les deux Mainstages qui jouaient l’une à la suite de l’autre et accueillaient les groupes les plus grand public (Hard Rock, Heavy, Thrash) ainsi que les principales têtes d’affiches

-          Le Temple (Black, Pagan et Folk) s’est allié avec l’ Altar ( Death, Grind et un peu Doom) pour aménager un refuge aux extrêmeux aigris

-        La Valley (Stoner, Sludge, Doom) s’est mise d’accord avec la Warzone  (Hardcore, Punk) et accueillir les altermondialistes

Bon ça paraît évident, mais étant donné l’organisation, j’ai été amené à faire des choix. Alors d’abord pas de Valley pour moi, parce que c’est tous que des connards de hippies fumeurs de shit, ni de Warzone, parce qu’il est de notoriété publique que le Hardcore… ben c’est caca… Et puis vu que je suis globalement un gros putride, vous étonnez pas d’avoir droit à beaucoup de Temple et d’Altar.

Allez, on est parti ! Mais demain...