Equus - Interview de Alex Muller Ramirez - 13 juillet 2008

/ Interview - écrit par wqw..., le 16/07/2008

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Interview automatique de Alex Muller Ramirez, guitare, synthés et l'une des têtes pensantes d'Equus, groupe suisse qui a réalisé sans doute l'un des albums les plus excitants de ce début d'année !

L’INTERVIEW AUTOMATIQUE
de Alex Muller Ramirez (guitare, synthés)

Alex Muller Ramirez
Alex Muller Ramirez
01. Quelle est cette dernière œuvre?
Eutheria, premier album d’Equus, sorti ce printemps sur Get A Life Records.

02. Comment en êtes-vous venus à bout ?
Avec passablement d’abnégation, de travail, de frustrations, de larmes, d’inquiétudes, de joies et de douleur…

03. Quel est le cadre idéal pour en profiter pleinement ?
Une pièce obscure, un fauteuil confortable et un bon état d’esprit j’imagine… Ou couché sur l’herbe au milieu d’un joli pré, en montagne dans un chalet enneigé, dans une cabane au milieu du Bayou, dans un loft en plein centre de Manhattan avec vue sur Central Park. C’est assez subjectif et personnel finalement, mais je crois que plus qu’un endroit spécifique cet album demande du temps, de la patience et une certaine implication/concentration.

04. Que pourrait-on encore en dire ?
On espère que c’est le premier opus d’une longue série, on aimerait que ça parle aux gens, que ça les aide à aimer un peu plus la vie, que ça contribue au bonheur du plus grand nombre, que ça nous rende riches… Hum.

Les mains d'Alex Muller Ramirez
Les mains d'Alex Muller Ramirez
05. Peux-tu nous raconter une journée créative ?
Une journée qui commence relativement tôt, un bon petit déjeuner, un espresso, et en route pour le local. Dans le bus j’écoute tout ce qui peut me sembler utile pour m’aider à trouver un point de départ, King Crimson, Pink Floyd ou Tokyo Hotel. Une fois arrivé, j’allume ordinateur, amplificateurs et synthétiseurs et je croise les doigts pour que quelque chose se passe. Mais rien n’est jamais gagné d’avance malheureusement, la meilleure formule peut se révéler inefficace neuf fois sur dix.

06. Quel est le dernier cadeau que tu as fait  ?
Mu part 1 & 2 de Don Cherry, premier tirage en vinyl…

07. Pourquoi verserais-tu des larmes ?
Pour une cause perdue, par impuissance, mais aussi par émerveillement devant quelque chose de purement beau.

L'outil de création d'Alex Muller Ramirez
L'outil de création
d'Alex Muller Ramirez
08. Il y a des gens que tu aimes dans ce métier ?
Beaucoup, oui. La musique a justement cette capacité à créer des réseaux humains potentiellement illimités. Et c’est probablement une des raisons qui me donnent envie de continuer à la pratiquer malgré les difficultés et les contrariétés qui lui sont inhérentes. Je pense à tous les musiciens avec qui je joue ou j’ai joué, bien évidemment, mais aussi à ceux dont j’ai la chance de partager la scène comme Shora, Shelving, Rorcal, Brazen, Honey for Petzi, Brutus, Knut, Ventura, Toboggan ou Sonograph, à ceux de groupes croisés lors de concerts communs comme Time To Burn, L’Homme Puma, Overmars, Syd Matters, Cocoon ou Trans Am, aux programmateurs de certaines salles comme l’Usine de Genève ou le Sas de Delémont, aux responsables de notre label…

09. Peux-tu nous parler d’un endroit où tu te sens bien ?
Notre local de répétition, le meilleur endroit du monde quand tout se met en place, au même titre que les loges d’une salle après un concert réussi. Mais aussi et surtout n’importe où dans le monde pour autant d’être accompagné des bonnes personnes… Je citerais tout de même plus particulièrement certains lieus chargés de souvenirs comme Bogota ou San Andres en Colombie, la Pampa argentine et Buenos Aires, Genève, le Tessin et certaines villes suisses en été, Bussigny dans la maison de ma mère, la Galice et la Catalogne, Naples et la Toscane, Bodrum et Istanbul, Casablanca, Chicago…